Croûte continentale et la croûte océanique


La croûte continentale est-elle plus propice à la libération d’un séisme que la croûte océanique ?

On distingue 2 types de croûtes, la croûte continentale et la croûte océanique : 
	La croûte continentale possède certains terrains vieux de 3,8 milliards d'années. La croûte continentale est épaisse d’environ 30-40 km et peut s’étendre jusqu’à 70 km sous les montagnes : elle possède une densité maximale de 3 et de 2,7 en moyenne. 
     La croûte océanique, au contraire de la croûte continentale, se régénère et rapidement même puisque son âge maximum est de 200 millions d’années. La croûte océanique possède, en revanche, une épaisseur moindre : en effet, celle-ci  n’est épaisse que de 7 à 12 km.




Schéma n°4. Représentation de la structure interne du globe


On constate d’après le graphique ci-dessus qu’il existe une différence de densité entre la croûte océanique et la croûte continentale. En effet, on note que la densité moyenne de la croûte océanique est d’environ 3,2 alors que la densité moyenne de la croûte continentale est de 2,7 et, environ, 3 lorsqu’on se situe sous une chaîne de montagne. Ceci est facilement explicable. La croûte continentale est essentiellement composée de roches métamorphisées et de granites. Celles-ci ( d= 2,7 ) sont d’une densité plus faible que toutes les roches basaltiques ( d=3,2 )  qui composent la croûte océanique.

Ainsi, les roches qui composent les sous-sols de la ville de Kobe sont de type métamorphique et granitique.

On sait aussi, d’après les études de 2e et de 1ère S que la croûte continentale est essentiellement constitué de Granite : « La croûte continentale  […]est formée en grande partie de roches de nature granitique  » http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosgeol/glossaire/motsclesSimple.html.

On sait aussi que la croûte océanique est composée essentiellement de Basalte : « La croûte océanique […]est formée en grande partie de roches de nature basaltique qui résultent de la fusion partielle des péridotites du manteau supérieur » http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosgeol/glossaire/motsclesSimple.html.




       Ce graphique présente l’évolution de la tension du granite et du basalte en fonction du temps. Les roches, au début de l’expérience, ne sont soumises à aucune tension .On constate que le granite se durcit à un temps qui est quasi égal à celui du basalte mais à une tension qui est plus faible que celle du basalte. Ensuite, le granite se relâche plus rapidement que le basalte. On note que le granite ne possède pas la même élasticité que le basalte. Celui-là, se rompt plus rapidement que le basalte.

Les courbes de description du comportement démarrent à 0, ceci est expliqué par le fait que les roches, comme dit précédemment, ne sont soumises à aucune tensions. Le fait que le basalte durcisses à une tension plus élevée que le granite s’explique par le fait celui-ci est simplement moins résistant que le basalte. Cela explique aussi la différence d’élasticité qu’il y a entre ces deux roches et la rupture plus tardive du basalte.


C’est ainsi,  que la coûte continentale est plus propices à la libération d’un séisme que la croûte océanique comme nous le montre ce schéma 5 ci dessous. On constate en effet que dans une zone intraplaque, sur une croûte océanique, il y a moins de séismes de magnitude  supérieur ou égale à 5 environ ( excepter le cas de la plaque indienne ) comparé à une zone intraplaque sur une croûte continentale.
















Schéma n°5. Représentation des séismes à l’échelle mondiale en fonction de leurs profondeurs.

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